Un exemple de classe inversée
Afin de mettre les élèves en position d’acteurs de la construction de l’étude concrète, le support numérique est utilisé comme un moyen pour échanger avec les élèves à la maison et un outil pour produire la trace écrite de l’élève en classe. Pour l’enseignant, il s’agit d’encadrer le travail de l’élève en classe en donnant sens aux connaissances transmises par la réalisation d’un document numérique. Pour cela, la séquence proposée se fonde sur une démarche de classe inversée c'est-à-dire que le professeur transmet à la classe un certain nombre de documents qui doivent être lus et vus par chaque élève à la maison. Puis, en classe, les documents sont utilisés pour construire la séquence et les savoirs visés par le professeur. Cette organisation de la séquence a l’avantage de permettre l’établissement d’une véritable pédagogie différenciée car le professeur peut plus facilement identifier les élèves qui ont à la fois des difficultés de compréhension et des difficultés de méthode.
Bien sûr, la démarche de classe inversée ne permet pas de répondre aux difficultés de tous les élèves, notamment les élèves qui rechignent à travailler à la maison. Mais, ce problème se pose également pour les séances dites traditionnelles. Le fait d’inverser l’organisation de la séquence oblige à minima les élèves à prendre connaissance des documents. Ainsi, cette démarche n’est pas à systématiser et à reproduire pour chaque partie du programme, mais elle peut être reproduite ponctuellement en cherchant à travailler et évaluer quelques compétences précises.
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diaporama vidéo 1 vidéo 2 Annexe (une étude critique de documents en histoire)
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